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" Produire nous permet d'avoir une of fre commerciale plus réactive et attractive "

Stéphane Salmon, dirigeant de Végétal Services, ici accompagné de Céline Morin, du service commercial. En 2017, la pépinière s'est diversifiée dans la production de baliveaux forestiers issus de semis.

Végétal Services, implantée à Saint-Barthélémy-d'Anjou (49), fête cette année ses 25 ans. L'occasion pour son dirigeant, Stéphane Salmon, de présenter les capacités actuelles de production de cette pépinière qui a d'abord débuté dans le négoce.

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Végétal Services fête ses 25 ans. « Notre production se développe, mais nous avons toujours une image de négociant », remarque Stéphane Salmon, qui dirige l'entreprise depuis 2004. Effectivement, cette dernière est née en 1993 de la volonté de ses créateurs, Gérard Chartier et Serge Mouhedin, de regrouper les plantes pour les paysagistes et les collectivités publiques. La plateforme commercialise alors des végétaux issus de producteurs français et italiens. Dans les années 2000, l'évolution de l'entreprise l'amène à travailler avec d'autres pays tels que l'Espagne, la Belgique et les Pays-Bas.

> « Produire nous permet d'avoir une offre commerciale plus réactive et attractive », explique le gérant. « L'évolution de l'entreprise vers la production a permis de développer la gamme variétale et de maintenir la réactivité suite à la disparition de collègues pépiniéristes. » La mise en culture commence en 1997 avec environ 20 000 conteneurs. En 2012, l'entreprise passe de 20 000 à 70 000 conteneurs pour atteindre aujourd'hui 120 000 conteneurs, l'objectif étant d'en produire 150 000 en 2019 grâce à de nouveaux investissements. L'ensemble des jeunes plants liés à la culture sont issus de pépinières locales.

Au printemps 2017, la pépinière s'est diversifiée dans la production de baliveaux forestiers issus de semis (6 000 par an) : Acer, Betula, Carpinus, Juglans..., soit une quinzaine d'espèces. « Ces baliveaux sont difficiles à trouver car en général, les pépiniéristes préfèrent les garder pour les former en arbres tiges pour lesquels il y a une plus forte demande. »

Pour l'achat-revente, Végétal Services compte environ 120 fournisseurs. « Notre volonté est d'acheter le plus possible en local. » Aujourd'hui, l'entreprise réalise 70 % de ses achats en France, et le reste en Europe. La clientèle se compose essentiellement de paysagistes et collectivités, mais aussi de pépiniéristes qui se répartissent sur une douzaine de départements.

> Depuis une dizaine d'années, l'entreprise investit environ 150 000 à 200 000 € par an. « C'est indispensable pour maintenir notre compétitivité ! ». Stéphane Salmon a ainsi, petit à petit, apporté des améliorations techniques, parfois « des idées simples que l'on voit chez des collègues ». Pour le pépiniériste, l'échange est important. « Nous faisons des visites chez les confrères et tous nos collègues peuvent venir chez nous. » Les investissements ont permis au fil des années de perfectionner les conditions de travail et la logistique au sein de la société. La pénibilité a été réduite grâce à l'achat de tracteurs, manitous télescopiques, une pince hydraulique pour les gros litrages... Des voiturettes électriques, des vélos ainsi que le bitumage de la cour permettent un confort de travail non négligeable.

Concernant les outils de production, l'informatisation de l'arrosage assure un meilleur contrôle de celui-ci et l'achat d'une nouvelle rempoteuse/mulcheuse (2017) a permis de faire face à l'augmentation de la production et de diminuer la consommation d'anti-germinatifs et d'herbicides. Niveau structure, une multichapelle a été construite en 2009 afin d'hiverner les végétaux méditerranéens. L'accroissement de la production amène cette année la construction d'une nouvelle multichapelle de 5 000 m² (rempotage d'automne, hivernage...).

Stéphane Salmon a autant fait évoluer les équipements extérieurs que ceux des bureaux. Ainsi, ces derniers ont été totalement refaits à neuf en 2015. Toute l'équipe travaille en open space, ce qui facilite l'échange d'information et la communication. L'acquisition de matériel informatique (copieur, deux écrans par poste de travail...) accélère la productivité.

Un logiciel de gestion commerciale a également été mis en place depuis 2014 au sein de toutes les sociétés du groupe Synfolia® dont fait partie Végétal Services (voir encadré). Il permet une gestion complète des demandes de prix à la facturation en passant par la gestion des stocks de production et de négoce, tout en permettant un échange d'informations entre l'ensemble des sociétés du groupe.

> « Nous essayons d'adopter une conduite éco-responsable. » Une évolution importante de l'entreprise est son passage à Plante Bleue niveau 2 en septembre 2017. « La certification permet d'évoluer sur la gestion des déchets, des produits phytosanitaires... Elle permet de montrer à nos clients que Végétal Services évolue dans le bon sens au niveau environnemental. Et de plus en plus de collectivités et de paysagistes demandent des certifications.

« Nous avons réfléchi à la gestion des emballages. Ils sont consignés auprès des clients (et déduits des factures lors des retours), puis récupérés par Végétal Services. Dernièrement, la société a investi dans un porteur et formé un de ses employés au permis poids lourds, afin de s'offrir davantage de flexibilité dans les transports mais aussi pour gérer les retours de ces emballages vides (cagettes plastiques, box bois). Ce processus permet ainsi de les réutiliser pour d'autres expéditions. »

Végétal Services a également mis en place un système de collecte des conteneurs plastiques de litrage supérieur à cinq litres après la plantation afin de les réutiliser. Les conteneurs qui sont détériorés sont envoyés à des organismes spécialisés dans le recyclage. n

L'objectif de l'entreprise est de produire 150 000 conteneurs en 2019 grâce à de nouveaux investissements.

PHOTO VEGETAL SERVICES

La rempoteuse Javo Plus M2.0 permet le rempotage du 3 litres au 15 litres (soit un investissement de 60 000 € avec la mulcheuse).

. PHOTO VEGETAL SERVICES

Première production de baliveaux commercialisable.

Les étiquettes assurent la traçabilité. Elles précisent l'origine des plantes, le nombre de sujets rempotés et la date de rempotage.

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